Voici les premières lignes de la suite de Primal : Ouverture.
L’intrigue de ce second volume se déroule au Gabon. Votre voyage commencera par la capitale et vous serez propulsé dans les profondeurs de la forêt équatoriale et sur les plages de sable fin.Je m’appelle Albéric et je suis fou !
Enfin d’après mes parents, mes proches et tout un paquet de personnes que je connais de près ou de loin.
Je suis fou car à l’âge de vingt-cinq ans, je possédais déjà deux appartements dans le centre de Libreville. Je suis fou, car à vingt-six ans je dirigeais la première société de promotion immobilière du Gabon. Je suis fou, car j’ai fait construire un parc gigantesque entre le sable fin des plages du sud de Libreville, la lagune et la forêt tropicale. Mais je suis fou surtout parce que j’ai joué avec les forces de l’outre-monde, un pouvoir ancien qu’aucun homme ne devrait posséder. Toujours avide de succès et de réussite, j’ai noué un pacte par mon propre sang.
Aujourd’hui, les nombreux ennemis que je me suis faits au fil des années font pâle figure face à celui que je suis en train d’affronter. Ou plutôt devrais-je dire, que je tente de fuir…
Je ne suis plus maître de moi-même une fois le soleil couché. Je me réveille le matin épuisé, la tête vide de souvenirs de la nuit passée. Et chaque matin, les informations, annoncent la découverte d’un nouveau cadavre, victime d’une créature perverse.
« Flash info ! Un nouveau corps mutilé a été découvert sur la plage, en face du lycée Léon-Mba. La victime a été trouvée par le chien d’une habitante du quartier. Écoutons le témoignage de cette dame.
-Madame Kombila, que pouvez-vous dire de votre rencontre macabre de ce matin ?
-Mon Boubou est venu vers moi en courant, la queue frétillante et quelque chose dans la gueule. Quand je lui ai demandé de me le donner, j’ai vu que c’était une main sur laquelle il ne reste que le majeur et je me suis mise à crier. C’est comme ça que les enfants du lycée qui étaient à côté sont venus voir ce qui se passait. Et maintenant la police est là, mais je ne pense qu’ils fassent quelque chose. Ô Jésus, aide-nous ! »