Entretien avec Mignar Adamson.
« Bonjour Mignar
– Bonjour.
– Pouvez-vous présenter ?
– Vous connaissez déjà mon nom. Je me suis lancé récemment dans l’écriture. Je suis avant tout un gros lecteur. Ma bibliothèque doit compter une bonne centaine de livres. Il y a autant de récits de fantastiques, de fantaisie que de thriller.
– Est-ce qu’on peut dire que ce sont des styles desquels vous vous sentez proche ?
– Je ne sais pas si le terme proche est le plus approprié, mais je dirais que ce sont les styles avec lesquels je suis le plus en résonance.
– Vous me disiez un peu lus tôt que vous aimiez aussi la Science-Fiction.
– Oui, tout à fait. Je préfère ce genre au cinéma plutôt qu’en littérature. Ça ne m’empêche pas d’en avoir lu quelques-uns.
– Quelles sont pour vous les oeuvres que je dirais fondatrices de votre désir d’écrire ?
– Avant de me donner l’envie d’écrire, elles m’ont donné envie de les lire. La première est évidemment l’oeuvre de Tolkien. La richesse des détails des environnements, des personnages, la façon dont il a créé un univers qui a influencé le monde de la fantaisie telle que nous la connaissons. Pierre Grimbert, surtout le premier cycle de Ji, le Secret de Ji ou comment la découverte d’un secret aussi vieux que la création peut avoir des répercussions sur les destinées futures des protagonistes mais aussi e leur monde. Michel Robert avec la série de l’Agent des Ombres où on découvre une lutte entre les différents plans: Lumière, Ténèbres et Chaos. Elizabeth Haydon avec la trilogie de La Trilogie de Rhapsody qui se déroule sur plusieurs époques. Je pourrais en citer d’autres…
– Vous n’avez cité que des auteurs de fantaisie et deux français au moins…
– Oui, je pense que c’est un registre où tout le monde à sa place et les auteurs français sont très bons dans ce domaine. D’ailleurs, la plupart des auteurs des autres registres dont je suis friand sont aussi français. Prenez Pierre Bordage pour la science-fiction et Jean-Christophe Grangé pour le thriller.
– Ce qui transparaît dans les oeuvres que vous avez citées c’est leur univers.
– En effet, ils sont tous cohérents! C’est leur force principale, car sans forcément s’identifier à un personnage, ils nous transportent de notre monde vers le leur. Ils y traitent des problèmes que nous rencontrons, nos dilemmes, nos peurs avec leurs propres mots et sensibilités. Ils nous font donc réfléchir sur nous-mêmes tout en nous divertissant.
– Votre inspiration est donc claire mais qu’en est-il de votre désir d’écrire?
– Je veux écrire parce que je veux faire partie des façonneurs de mondes fantastiques.
– Est-ce la raison pour laquelle vous reprenez l’écriture de Primal Mundi?
– Parfaitement! Primal Mundi n’en est qu’à ses débuts. Adam a accouché de Primal Mundi. C’est à moi de le façonner et de le faire grandir jusqu’à ce qu’il soit assez fort pour se tenir debout par lui-même et prendre sa liberté.
– Vous en parlez comme d’un enfant.
– Je pense que chaque auteur sera d’accord avec moi. Un livre est un enfant. Ils sont de la même famille mais chacun a son propre caractère, écrit sa propre histoire. Le rôle des parents est de les guider. L’auteur prend sa plume ou son clavier, écrit quelques lignes et le reste se fait tout seul. À la fin, on regarde le résultat.
– Mignar, je vous remercie pour cet entretien et je vous souhaite le meilleur pour la suite. Souhaitez-vous ajouter quelque chose?
– Primal Mundi vous attend, vous happera et ne vous lâchera plus. »
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